Joey Levy, un organisateur de voyages de luxe chez Embark Beyond, avait tout prévu pour la lune de miel de ses clients. Voyagez à travers la Zambie, le Zimbabwe, puis les incontournables safaris dans les parcs d’Afrique du Sud, se terminant par des chutes Victoria à couper le souffle, le tout avec des séjours dans les plus beaux lodges de la région. Un voyage de plusieurs milliers d’euros.
Cependant, ce à quoi il ne s’attendait pas, ce sont les tests PCR nécessaires pendant le voyage. A chaque passage dans un nouvel état, un test négatif de moins de 72 heures est requis, et chaque lodge a sa propre réglementation en la matière.
Pour l’un d’eux, situé dans le village, la seule solution proposée était de prendre l’avion chez un médecin agréé. Coût de la chirurgie : 6 000 $ (plus de 5 000 $). « Je commanderais un vol charter pour amener un médecin pour revenir moins cher », a grommelé Joey Levy dans une interview avec Bloomberg.
Cet accident est un exemple extrême des surcoûts que peuvent représenter les tests PCR lors de déplacements à l’étranger. Alors que pour l’Italie on trouve des billets d’avion à 7,99 euros, le prix du test PCR pour ce pays peut atteindre 120 euros, soit 15 fois le prix du voyage. En Finlande, le prix d’un test PCR pour les touristes peut atteindre 249 euros.
Mais ce n’est rien comparé à ce que paient certains voyagistes, prêts à louer des bateaux, des avions ou à transformer des ferries en laboratoires flottants pour que leurs clients voyagent régulièrement.