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La démocratie et le changement climatique au cœur du voyage d’Anthony Blinken en Afrique

Le secrétaire d’État américain se rendra dans trois pays considérés comme essentiels à la stratégie africaine du président Joe Biden : le Kenya, le Nigeria et le Sénégal.

Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a entamé mardi soir (16 novembre) à Nairobi son premier voyage en Afrique subsaharienne depuis son entrée en fonction. Les déplacements se sont concentrés sur la démocratie et le changement climatique, mais les crises en Éthiopie et au Soudan devraient remettre la sécurité au menu.

Le chef de la diplomatie américaine a l’ambition de distinguer l’administration Biden de celle de son prédécesseur, Donald Trump, qui n’a pas caché son désintérêt pour l’Afrique et a été le seul président depuis plusieurs décennies à ne pas capituler sur le continent. M. Blinken se rendra jusqu’à samedi dans trois pays clés de la stratégie africaine du président Joe Biden : d’abord le Kenya, l’un des plus anciens alliés de Washington, mais où la Chine gagne du terrain. puis le Nigeria, le pays le plus peuplé du continent ; et enfin le Sénégal, modèle de stabilité démocratique.

L’Afrique subsaharienne est la dernière région au monde que visite M. Blinken, dont le voyage au cours de ses premiers mois de mandat a été entravé par la pandémie de Covid-19 et le retrait américain d’Afghanistan. Sa visite intervient moins d’un mois après un sommet virtuel « pour la démocratie » organisé par Joe Biden et au lendemain de celui de la COP26 sur le climat, au cours duquel Washington s’est joint aux appels à renoncer aux énergies fossiles.

Quant à l’Afrique, « l’approche actuelle met l’accent sur l’objectif de revitaliser les démocraties ainsi que sur le changement climatique et le développement durable », a déclaré Ervin Massinga, un haut responsable du département d’État. Selon lui, Blinken discutera également du développement des capacités de production en Afrique de vaccins Covid-19, une initiative par laquelle M. Biden espère se distinguer de la Chine, qui introduit de manière offensive ses propres vaccins.