Un concert d’orgue, flûte et clarinette a été donné mercredi soir à Alger par un trio de musiciens professionnels, à l’occasion de la célébration du centenaire de la mort du compositeur français Camille Saint-Saëns, devant un public nombreux et réuni, sous réserve du strict respect des mesures sanitaires contre la propagation du coronavirus.
La grande chambre de résonance renfermant l’espace majestueux de la basilique Notre-Dame d’Afrique, a permis à Jean-Baptiste Robin à l’orgue, Michel Lethiec à la clarinette et Patrick Gallois à la flûte, de promener l’aide dans une randonnée de rêve et un une douzaine de pièces savamment sélectionnées dans le riche répertoire de Camille Saint Saëns (1835-1921), pianiste, organiste et compositeur prolifique de l’époque romantique.
Pendant près de 75 minutes, le génie du grand compositeur des Lumières et la vertu du trio de musiciens ont été exemplifiés par la pureté des sons véhiculés dans le silence sacré du lieu.
Certaines des pièces interprétées comprennent des compositions célèbres de Camille Saint Saëns, Prélude en mi bémol majeur, Odelette, Romance, Prière, Cloches du soir et Marche religieuse.
D’autres oeuvres, appartenant à d’autres grands musiciens classiques de l’époque, reprises par le compositeur français, figuraient au programme de la soirée, comme Widor, un allegro de la symphonie n°6, Fantaisie et fable de Jean-Sébastien Bach (1685-1750 ) réoccupé par Franz Liszt (1811-1886).
En variations modales et rythmiques, enrichies de richesse et de technique, le trio de musiciens a conclu avec le thème de Monica Son of His Tears, une pièce du guitariste et compositeur algérien Salim Dada, écrite pour le film augustinien, lars fils de ses. (2016) sous la direction de l’Egyptien Samir Seif.
Dans la solennité du moment, le public a longuement applaudi les musiciens, appréciant le « rendu de grande qualité », fixant avec joie et plaisir chaque instant du spectacle, en présence des représentants des missions diplomatiques accréditées à Alger, et invité à ce concert.
Pianiste, organiste et compositeur de l’époque romantique, Camille Saint-Saëns « venait souvent à Alger », une ville qui « l’inspirait beaucoup » et « l’aimait particulièrement », selon le présentateur du concert. « Entre 1873 et 1921, il est venu 18 fois en Algérie », a ajouté le recteur de la basilique, le père José Maria Cantal Rivas.
Organisé par la basilique Notre-Dame d’Afrique, le concert de musique d’orgue, flûte et clarinette, selon l’abbé Cantal Rivas, était également organisé à l’occasion du 150e anniversaire de la « consécration de la basilique Notre-Dame, à Alger. -Dame d’Afrique en juillet 1872 ». & # XD;